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  • Pourquoi l’agriculture est indispensable à la transition énergétique de la France

    Publié le 06 Mars 20187  


    Lien vers l'article original: ici


    INFOGRAPHIE Selon une étude de l’Ademe, l’agriculture contribuait déjà à 20 % des énergies renouvelables en France en 2015. Et pourrait atteindre 29 % en 2050 sur un total multiplié par trois


    © Arkolia

    Éoliennes dans les champs, panneaux solaires sur les toits des granges, et déchets agricoles revalorisés en biogaz… Les énergies renouvelables sont déjà le quotidien de plus de 50 000 exploitations professionnelles agricoles en France, soit 15 % d'entre elles. Ces dernières participent ainsi à la production de 20 % des énergies renouvelables en France (et 25 % hors hydroélectricité), soit 4,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep). C’est autant que ce que le monde agricole consomme en énergies traditionnelles non renouvelables (fioul, électricité…), observe une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).



    Des biocarburants...


    Pour certains agriculteurs, le complément de revenus peut atteindre 15 000 euros par an grâce à la mise à disposition de surfaces pour le solaire et l’éolien, l’autoconsommation de chaleur et d’électricité grâce à la géothermie, au solaire thermique, au photovoltaïque et à la méthanisation, la production et vente de biomasse pour la production de biocarburant, de biogaz par la méthanisation ou de bois énergie et la vente d’électricité ou de gaz aux réseaux. En 2015, cela représentait un chiffre d’affaires d’1,4 milliard d’euros soit l’équivalent de 2 % du chiffre d’affaires de l’agriculture française, principalement grâce aux biocarburants (1 milliard d'euros). Le photovoltaïque n’a généré que 109 millions d’euros du chiffre d’affaires, la méthanisation 88 millions d'euros, la biomasse chaleur 85 millions et la mise à disposition d’espaces pour les éoliennes 34 millions.




    Source: Ademe

    Logiquement, les grandes cultures qui produisent (blé, maïs et surtout les betteraves et le colza utilisés pour la fabrication de biocarburants) sont les premières bénéficiaires. 45 % de la production d’EnR vient des régions Grand-Est, Hauts de France et Centre-Val de Loire.

    ...au biogaz


    Mais l’Ademe estime que cette contribution pourrait être multipliée par deux à l’horizon 2030 (9 Mtep) et même atteindre 15,8 Mtep en 2050, grâce au développement de la méthanisation, du photovoltaïque et de l’éolien notamment. Le revenu agricole pourrait alors grimper à 25 400 euros par an. Cette contribution serait pour une grande part portée par l’éolien (6,4 Mtep en 2050 contre 1,3 Mtep en 2015), et l’injection de biométhane par méthanisation dans le réseau (4,1 Mtep en 2050 contre 51 ktep en 2015). L’analyse montre en revanche une diminution de la part agricole de production de biocarburants de première génération (1,5 Mtep en 2050 contre 2,2 Mtep en 2015) et le développement des biocarburants de seconde génération à l’horizon 2050, utilisant davantage de biomasse forestière et de déchets.




    Dans un scénario médian, la part des EnR produites dans le périmètre agricole passerait de 20 % en 2015 à 23 % en 2050 sachant que la production totale d’EnR en France serait entre temps multipliée par trois, grimpant de 23 Mtep à plus de 69 Mtep. Suivant les scénarios, la part agricole progresserait de 18 % à 29 %. Une enquête de l’Ademe réalisée en 2017 montre, quant à elle, que 49 % des agriculteurs ont des projets liés aux énergies nouvelles et que 74 % estiment pouvoir réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par leur exploitation.



    © Aurelé Barbaux pour UsineNouvelle.com

     
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