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  • EXCLUSIF - Plusieurs puits de forage inactifs fuient toujours au Québec

    Publié le 09 Novembre 2016  







    L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) s’inquiète du nombre élevé de puits de forage inactifs qui fuient toujours au Québec. Dans la région du Centre du Québec seulement, des dizaines de puits montrent des signes alarmants.

    En 2014, l’AQLPA avait été chargée par le gouvernement d’inspecter les quelque 600 puits de forage inactifs. Le gouvernement a mis fin à l’entente, mais après l’inspection d’une centaine de puits, près d’un tiers de ceux-ci sont une source de problèmes environnementaux.

    Notamment, à Bécancour, en plein milieu de ce qui reste d’un champ de soya, du méthane s’échappe toujours du sol. Ce puits qui devrait être inactif a été creusé il y a 50 ans.

    Serge Fortier a repéré ce puits grâce aux données géodésiques, pas toujours précises, du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles.

    «Ici, il y avait indice. La culture poussait beaucoup moins qu'ailleurs», explique M. Fortier, coordonnateur de l’équipe d’inspection citoyenne des puits inactifs.

    Ailleurs, à Sainte-Françoise de Lotbinière, un puits de la Société québécoise d'initiatives pétrolières (SOQUIP) a été creusé dans les années 80. Le gouvernement devait sécuriser les lieux, mais rien n’a été fait pour colmater la fuite de méthane.

    À cet endroit, la quantité de gaz est suffisante pour faire bouillir de l’eau sans frais.

    «Ce puits-là émet l'équivalent de ce que 20 véhicules émettent en termes de gaz à effet de serre par année, dit André Bélisle, président de l’AQLPA. Quand on les multiplie, ces sources-là, ça devient quand même préoccupant.»

    C'est dangereux, dit l'association, parce qu'on pourrait construire sur ces puits sans le savoir, et inquiétant parce que le méthane serait de 50 à 80 fois plus dommageable que le dioxyde de carbone (CO2).

    Les gazières arrivent difficilement à étanchéifier les puits de gaz de schiste, cinq ans après le forage.

    «La compagnie se débarrasse de sa responsabilité, et finalement, elle revient au gouvernement, donc aux contribuables», conclut André Bélisle.

    En 2014, Québec avait promis de la transparence sur son site web. Toutefois, l’AQLPA soutient que les rapports sur les puits déjà inspectés n’y sont pas.

    Ces observations inquiètent ce groupe de citoyens, d’autant plus que le projet de loi 106 sur les hydrocarbures doit permettre la fracturation hydraulique pour extraire le gaz de schiste.


    © tvanouvelles.ca


     
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