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  • DOSSIER : ALGERIE

    Publié le 19 Février 2015  



    Lien vers l'article original : ici




    Dossier sur la problématique du Gaz De Schiste, par Mehdi BSIKRI, journaliste à El Watan.

    NO Fracking France soutient l'opposition algérienne aux opérations de Fracking, fracturations hydrauliques, liées à l'exploration d'hydrocarbures non conventionnels, en Algérie.

    Nous sommes en lien avec Medhi Bsikri, journaliste à El Watan et nous lui avons proposé de publier sur le site de NO Fracking France, ses articles ou tout autre article qu'il pourra nous communiquer, abordant la problématique du "Gaz de schiste" en Algérie. Il nous a semblé important de relayer les informations relatives à cette question, préoccupante et hautement d'actualité en ce moment en Algérie, notamment sur le périmètre d'exploration et d'exploitation d'Ahnet situé dans le Sud-ouest algérien, à proximité de la ville d'In Salah.

    Medhi Bsikri est un journaliste engagé de longue date. Il milite aux côtés de nombreux autres algériens sur la question du gaz de schiste et tient à exprimer qu'il n'agit pas seul mais avec un réseau de citoyens algériens, qui comme lui demandent au gouvernement algérien de la transparence en précisant que leurs actions ne sont motivées que par la défense de l'intérêt général et la sauvegarde environnementale.

    Les craintes des agriculteurs du Sud

    Publié le 3 février 2014 par Mehdi

    Les eaux des nappes phréatiques n’étant pas renouvelables , l’exploitation du gaz de schiste provoque des dégâts considérables.

    La nouvelle mouture de la loi sur les hydrocarbures, amendée en janvier 2013 et publiée au Journal officiel le mois de février suivant, ouvre la voie à l’exploitation de gaz de schiste. Avant et après l’adoption des nouveaux articles, des voix se sont élevées pour dénoncer l’aventurisme du pouvoir. Menaces de pollution des eaux souterraines, aucune rentabilité économique, larges concessions qui seront accordées aux multinationales et., autant d’arguments avancés par les opposants à cette exploitation. Quant aux agriculteurs du pays, une poignée d’entre eux exigent des garanties ou, tout simplement, que le gouvernement abandonne la perspective d’exploiter les énergies fossiles non conventionnelles. Dans les régions du Touat et du Gourara, au sud-ouest du pays, l’eau, la terre et les fortes chaleurs ont été dominées par des hommes, qui ont mis leur ingéniosité au service de l’agriculture.

    «Le projet d’exploitation de gaz de schiste, décidé par le gouvernement, met en péril l’agriculture dans le Sahara», estime H’med, résidant à Alger et dont le père est propriétaire d’une centaine de palmiers à Timimoun. Après des recherches approfondies, et des consultations diverses sur le Net, il affirme que «la technique de fracturation hydraulique, le seul procédé existant à ce jour pour permettre aux pores de gaz de schiste de s’échapper de la roche mère, représente le plus grand danger sur les nappes phréatiques et albienne, l’un des plus grands réservoirs d’eau douce dans le monde». H’med n’est pas le seul à mettre en relief ces craintes. Des agriculteurs dans le Sud mesurent le danger qui les guette. Ils cherchent des canaux pour porter leurs voix. Ils veulent que leur souci soit soulevé dans la sphère publique.

    Lire plus  :  http://www.impact24.info/?p=4586


    Mehdi Bsikri, activiste anti gaz de schiste : « In Salah milite pour toute l’Algérie »

    Par Impact24 Info 18.01.2015 10:30

    Journaliste à El Watan, Mehdi Bsikri milite depuis plusieurs années contre le développement du gaz de schiste en Algérie. Il a été interpellé par la police, hier, lors de la manifestation organisée à la Grande-Poste. Pour Mehdi, les citoyens d’In Salah et des autres villes du Sud ont ouvert la voie à un mouvement d’envergure nationale. L’arrêt du programme d’exploitation du gaz de schiste dépendra de la « mobilisation citoyenne ». Propos recueillis par Tarek Hafid

    Mehdi Bsikri interpellé, hier à la Grande-Poste, lors de la manifestation anti-gaz de schiste. Photo: New Press

    Impact24 : Les autorités ont interdit la manifestation contre le gaz de schiste à laquelle vous participiez. Comment expliquez-vous cette réaction ?

    Mehdi Bsikri : L’exploitation de gaz de schiste est le sujet de l’heure. Ce projet engage le pays sur plusieurs volets : économique, social, environnemental et politique. Le fait que le sit-in, programmé hier près de la Grande Poste, soit empêché n’étonne aucunement les militants qui ont été embarqués dès les premières minutes, pour ne pas dire dès les premières secondes.

    Le système algérien ne veut absolument pas que la société prenne en main les problématiques phares qui concernent directement le présent et l’avenir de toute une Nation. Recourir à la brutalité pour empêcher un sit-in de soutien à nos concitoyens de In Salah, et pour dénoncer le projet destructeur de l’exploitation de gaz de schiste, peut être considéré comme un message aux citoyens qui habitent la partie Nord du territoire algérien.

    En quelques mots, le pouvoir veut leur adresser un message, qui consiste à les intimider pour ne pas s’intéresser à cette question. Sauf que, de cette manière, le pouvoir risque l’effet boomrang. Car plus il réprime, plus il montrera à la société que ceux qui dénoncent l’exploitation de gaz de schiste ont des arguments que le système ne pourra contrecarrer.

    Il ne faudra pas s’étonner si dans les prochains jours, des noms d’activistes ou de militants, de spécialistes et d’experts, qui dénoncent la dangerosité de ce projet à plusieurs échelles (économiques et environnementales) soient injuriés dans des médias lourds affiliés au cercle décisionnel du pouvoir. Ceci étant, l’essentiel à travers les sit-in est pour les militants une manière de focaliser sur la qualité du message, jamais sur ce que peuvent supposer certains comme étant de l’agitation. Remettre le débat dans la sphère publique pour que la problématique soit portée par une bonne partie de la société et par les groupes de réflexion devient nécessaire avant qu’il ne soit trop tard.

    Le projet d’exploitation de gaz de schiste n’est aucunement dans l’intérêt du pays.
    Lire plus  :  http://www.impact24.info/?p=3737

    © NO Fracking France

     
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