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  • Les industriels du pétrole et du gaz continuent à plaider pour leurs explorations

    FRACK TRAQUE: les industriels du pétrole et du gaz continuent à plaider pour leurs explorations

     Publié le 04 Octobre 2012 




    (Santé / l’après conférence / hydrocarbures conventionnels & non conventionnels / permis du “Bassin d’Alès")


    (Troy, Pennsylvania. Photograph: Jim Lo Scalzo/EPA)

    Entre les professionnels de la santé et les pétroliers, le bras de fer se poursuit: 

    2500 médecins français de l’ASEF, (l’Association Santé, Environnement France), viennent de se prononcer et valident les études déjà publiées confirmant les impacts sanitaires liés à la fracturation hydraulique.

    L’exploitation des gaz de schiste est dangereuse pour la santé

    (…) « L’Association Santé Environnement France (ASEF), qui rassemble 2.500 médecins, pointe mardi les risques que fait courir l’exploitation des gaz de schiste à l’environnement mais aussi à la santé, avec la présence dans les puits d’extraction d’agents hautement cancérigènes. On utilise dans les techniques de forage des centaines de produits chimiques qui sont pour la plupart toxiques, voire cancérigènes, souligne dans un communiqué le Dr Pierre Souvet, président de l’Asef. De plus, les roches souterraines fracturées libèrent elles aussi des substances toxiques comme des métaux lourds ou encore de la radioactivité naturelle, souligne-t-il. Des polluants qui peuvent s’infiltrer dans les nappes phréatiques et contaminer l’eau que l’on consomme. » (…)
    Lire la suite:
    http://www.romandie.com/news/n/_L_exploitation_des_gaz_de_schiste_est_dangereuse_pour_la_sante_35280820121613.asp


    Il n’a pas fallu attendre longtemps la réaction par dépêche de l’Amicale des Foreurs :


    Gaz de schiste et santé: l’AFMP (foreurs) dénonce des contre-vérités 

    (…) « Dans un courrier au ton très remonté adressé à cette association de médecins, et dont l’AFP a reçu une copie, le géologue-conseil Gérard Medaisko, membre de l’Amicale des foreurs et des métiers du pétrole (AFMP), connue pour ses positions pro-gaz de schiste, s’est insurgé contre ces déclarations, estimant qu’il s’agissait d’un panier de contre vérités. L’Asef s’était appuyée sur une étude de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) portant sur l’eau au domicile de personnes habitant à proximité de puits de forage en Pennsylvanie (rendus célèbres par le documentaire Gasland), et qui montrait que sur 17 puits, 11 étaient contaminés par des agents hautement cancérigènes: arsenic, cuivre, métaux lourds, 2-butoxyéthanol…. Or, selon l’AFMP, l’EPA n’a en fait constaté aucune pollution due au gaz de schiste dans les 17 puits analysés et conclu que les niveaux élevés de produits polluants (arsenic, baryum, manganèse, etc) qu’elle a observés dans 11 de ces puits sont sans rapport avec la campagne de forages pétroliers effectuée dans le voisinage par la société. « (…) 
    Lire la suite:
    http://www.romandie.com/news/n/_Gaz_de_schiste_et_sante_l_AFMP_foreurs_denonce_des_contre_verites22310820121826.asp

    Nous ne doutons pas un instant que l’étude concernant la principale maladie professionnelle contractée par les praticiens de la “Frack” et connue sous le nom de “silicose” parviendra au plus vite sur leurs bureaux !

    voir l'article : (Le fracking dangereux pour les travailleurs de l'industrie pétrolière et gazière)

    L'après conférence : 











    A l’issue de la conférence environnementale, la France à semble t-il interdit tout recours à la fracturation hydraulique et marque le coup d’arrêt aux recherches des hydrocarbures de roche mère. 
    Comme le rappelle Arnaud de Montebourg : « Si François Hollande a condamné l’exploitation par la fracturation hydraulique des gaz de schiste, il n’en a pas pour autant renoncé définitivement à cette ressource. » 
    Comment est-ce possible ? Certes, la loi du 13 juillet 2012 interdit la méthode d’exploitation des gaz de schiste et le Président a annoncé qu’il refuserait les permis qui y ont recours. Mais il n’a toujours pas annoncé de moratoire ou d’interdiction pure et simple de l’exploitation de ces gaz. Est-il nécessaire de rappeler que l'article 4 de cette même loi l’autorise à des fins de « recherches scientifiques ».
    Il est à noter qu’après l’adoption de cette loi, nous, citoyens, aurions pu dormir du sommeil du juste… Aurions nous oublié la sémantique?… la complexité des techniques, les enjeux de cette énergie et la méconnaissance des dossiers leur permettant un libre choix des appellations: « perforation », « stimulation », « fissuration »…ou autre.

    A la question: Qu’en est-il des techniques alternatives et comment les industriels comptent-ils développer ou utiliser ces techniques en France ? 

    Bruno Courme (groupe TOTAL) répond clairement : « Il n’existe pas d’alternative à la fracturation hydraulique, seulement des travaux en laboratoire. La seule perspective crédible est l’amélioration de la fracturation, qui est une technique connue et maîtrisée depuis cinquante ans. » (Propos également recueillis lors de la conférence débat du 20 septembre au CNAM)
    En savoir plus :  http://www.terraeco.net/Gaz-de-schiste-non-la-porte-n-est,46129.html

    A qui faire confiance?…Et si demain, la fracturation hydraulique est autorisée, le ciel de la France deviendra-t-il rose? 


    Dans ce débat qui tourne principalement autour des gaz et huiles (pétrole) de schiste, y aurait-il d’autres hydrocarbures “non conventionnels” susceptibles d’être extraits par fracturation hydraulique? Ce qui suit pourrait nous permettre de comprendre les réservoirs ciblés lors des demandes de permis d’explorations et les paradoxes constatés au sujet des autorisations accordées.



    On peut proposer la définition suivante: “Les hydrocarbures non conventionnels se caractérisent par l’obligation de stimuler la roche dans laquelle ils sont piégés dès la première phase d’exploitation pour obtenir une production commerciale” 

    Une évaluation de la ressource en gaz du bassin du Sud-Est a été réalisée par l’organisme américain USEIA en 2011. Ce bassin renfermerait une ressource en gaz de schistes de l’ordre de 2 Tcm (2000 milliards de m3 soit 40 ans de consommation française). Du fait de la complexité de ce bassin il faut prendre ce chiffre avec réserve mais il dénote cependant de la potentialité importante de ce bassin.


    Source: Doc bureau IFPEN (p,172) 
    Rapport du Conseil scientifique régional d’Ile‐de‐France (mars 2012)
    Risques potentiels de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels en Ile-de-France
    http://www.iledefrance.fr/fileadmin/contrib_folder/Brochures/Hydrocarbures_-_Rapport_complet.pdf

    Hydrocarbures non conventionnels, présentation :


    Les hydrocarbures non conventionnels sont des hydrocarbures dont l’exploitation est aujourd’hui impossible ou commence à peine à être rentable. Ils ne peuvent pas êtres extraits par de simple forage. Seules l’évolution des techniques d’extraction et l’augmentation des cours des énergies fossiles conventionnelles pourraient (ou ont déjà commencé à) les rendre compétitifs et, donc, permettre leur exploitation. Le statut de « conventionnel » ou « non conventionnel » pour une source d’énergie change donc avec les époques. Parmi les hydrocarbures non conventionnels, on peut citer :
    – le gaz de schiste, qui est un mélange d’hydrocarbures constitué essentiellement de méthane (comme le gaz conventionnel) et contenu dans des roches imperméables (contrairement au gaz conventionnel), principalement des argiles et des marnes noires ;
    – le gaz de charbon, qui est encore contenu dans des couches de charbon trop profondes ou trop minces ou encore trop dispersées pour être exploitées ;
    – les hydrocarbures de réservoirs ultracompacts (tight gas et tight oil), qui se trouvent dans des roches magasins compactes, quasi imperméables ;
    – les schistes bitumineux, qui sont des roches mères n’ayant pas été suffisamment enfouies et chauffées pour que la matière organique y ait été transformée en hydrocarbures mobiles ;
    – les huiles lourdes et les asphaltes, qui sont des pétroles très visqueux, partiellement dégradés et oxydés (notamment par des bactéries), renfermés dans des roches magasins superficielles ;
    – les hydrates de méthane (encore appelés clathrates de méthane), mélange d’eau et de méthane formant une glace, qui peuvent exister soit à très basse température, soit à une température supérieure à 0 0C mais à haute pression. On les trouve dans les sédiments marins, souvent au pied des talus continentaux, ainsi que dans le permafrost des régions arctiques.
    Source : http://www.universalis.fr/encyclopedie/hydrocarbures-non-conventionnels/

    ZOOM sur les « huiles lourdes » :



    - Le pétrole lourd peut être défini comme un pétrole « non récupérable à l’état naturel au moyen d’un puits et des méthodes de production conventionnelles »
    - Que l’on défini comme du pétrole «qui ne s’écoule pas ou ne peut être pompé sans être chauffé ou dilué par des produits couramment utilisés dans la fracturation hydraulique.

    Extraction des huiles lourdes :


    Fait l’objet de vastes programmes de recherches pour développer les techniques de Récupération Assistée (Enhanced Oil Recovery) EOR* qui peuvent inclure de la fracturation hydraulique.
    Référence: Notions simplifiées sur la nature des réservoirs pétroliers conventionnels et non-conventionnels Diaporama (présentation des différents types de réservoirs): http://www.stopaugazdeschiste07.org/IMG/pdf/Presentaion_Roche_Mere.pdf
    * EOR: pour en savoir plus, plaquette réalisée par le groupe TOTAL
    « EOR », augmenter la récupération :
    http://www.total.com/MEDIAS/MEDIAS_INFOS/3404/FR/TOTAL-recuperation.pdf

    En résumé, et pour reprendre les termes de cette thèse consacrée à la « Modélisation des effets géomécaniques de l’injection de vapeurs dans les réservoirs de brut lourds »
    Page 15…Chapitre2…Le défit des huiles lourdes : 
    « Les huiles lourdes, extra lourdes et le bitume sont des pétroles non conventionnels caractérisés par leur densité élevées et leur forte viscosité »

    Thèse disponible ici (Francais/Anglais) : 
    http://pastel.archives-ouvertes.fr/docs/00/67/14/50/PDF/20855_ZANDI_2011_archivage.pdf

    En complément :










    Les incidences de l’extraction de gaz et de pétrole de schiste sur la santé humaine et l’environnement, Direction générale des politiques internes 2011 (Français) http://www.europarl.europa.eu/document/activities/cont/201107/20110715ATT24183/20110715ATT24183FR.pdf

    Des forages pour la recherche de pétrole lourd sont prévus à l’automne au sud de l’Ardèche et dans le Gard voisin.


    La technique de la “fracturation conventionnelle” avec injection de produits chimiques sera utilisée. 
    http://www.vaunage.net/vaunage-lettre-0711.htm
    Permis du « Bassin d'Alès » : l’extraction d’huile lourde prédomine, mais l’équivoque de leurs écrits est qu’il n’y a pas d’exploitation d’huile lourdes en France et aucune mine identifiée en Europe : soit la société MOUVOILl SA est un précurseur dans ce domaine ou bien ce jeu masque une recherche de gaz de schiste et de gaz de charbon.

    Dans son rapport des techniques envisagées, la société MOUVOIL SA indique ne pas avoir recours à la fracturation hydraulique. Mouvoil assure: « les méthodes d’exploration que nous envisageons sont strictement conventionnelles », et elle« n’a pas l’intention d’utiliser de procédé de fracturation hydraulique ». Ce que confirme Jean-Michel Frautschi, le président de Mouvoil : « Nous cherchons de l’huile et du gaz tout à fait conventionnels. »

    Pourtant, la demande initiale de permis déposée en 2009 par MouvOil contient des informations différentes.

    Document Mouvoil : http://nofrackingfrance.fr/wp-content/uploads/2011/12/20090100_Programme_des_travaux.pdf

    D’abord, le pétrolier insiste sur « l’intérêt de l’exploration des objectifs profonds », et pointe l’hypothèse de l’existence de réservoirs attendus « entre 1 800 et 2 200 mètres ». Non loin donc du seuil des 2 500 mètres évoqué par l’expert du ministère.
    Ensuite, le document décrit des réservoirs d’huile, « alimentés par les schistes bitumineux du Santonnien ». Les Schistes bitumineux – l’expression est mise en valeur en caractère gras – sont des roches contenant des substances organiques pouvant donner du gaz et du pétrole et entrent dans la famille des hydrocarbures non conventionnels.

    Pour Joël Jolivet, maire de Tharaux, et hydrogéologue au CNRS: « Il y a du gaz sous ce gisement, qui peut être de schiste, et il y a du gaz de charbon. Compte tenu de la nature de la roche du bassin d’Alès et de la structure du réservoir de roche mère, on peut y trouver des gisements non conventionnels d’hydrocarbures gazeux et liquides. MouvOil dit ne pas chercher de gaz de schiste, mais c’est une question de sémantique. »

    Dans le même rapport, MOUVOIL SA annonce aussi vouloir réaliser un « échantillonnage des roches mères », cette partie superficielle de la croûte terrestre à partir de laquelle se forme le pétrole. À ce niveau-là de profondeur, peut-on encore prétendre prospecter des hydrocarbures conventionnels ?

    Référence : http://www.mediapart.fr/article/offert/1f26c21d6427cdf1d938cbb420563b8e

     
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