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    Gaz de schiste : un an après, le bras de fer se poursuit

      Publié le 02 septembre 2012 





    Le site de recherche sur le gaz de schiste de Total, dans la Drôme. / Crédits : LCI


    Nouvel épisode dans la bataille autour du gaz de schiste: une association de professionnels de l'industrie pétrolière, l'AFMP, accuse l'Association santé environnement France de propager des "contre-vérités" pour avoir affirmé que leur extraction était dangereuse pour la santé.


    Après une forte mobilisation autour de la question très polémique des gaz de schiste, la France est devenue en juillet 2011 le premier pays à bannir l'usage de la technique controversée de la fracturation hydraulique, susceptible d'entraîner des pollutions du sous-sol. Bloquant ainsi de fait l'exploitation de ces gaz prisonniers des roches souterraines. Mais depuis, les industriels du pétrole et du gaz continuent à plaider pour leur exploitation, en mettant en avant les retombées économiques et en relativisant les risques pour l'environnement.

    Les opposants, eux aussi, fourbissent leurs armes. Et avancent leurs arguments. Après avoir dénoncé les dégâts environnementaux provoqués par l'exploitation des gaz de schiste, ils s'intéressent à présent à son impact sur la santé. Mardi, l'Association santé environnement France (Asef), qui milite contre cette exploitation, a dénoncé dans un communiqué les risques que fait courir aux habitants des zones concernées la présence, dans les puits d'extraction, d'agents "hautement cancérigènes".

    Une pollution à l'origine contestée 


    Un nouvel argument qui a déclenché une riposte immédiate des "pro-gaz de schiste". Dans un courrier au ton très remonté adressé à cette association de médecins, le géologue-conseil Gérard Medaisko, membre de l'Amicale des foreurs et des métiers du pétrole (AFMP), connue pour ses positions favorables à l'exploitation du gaz de schiste, s'est insurgé contre ces déclarations, estimant qu'il s'agissait d'un "panier de contre vérités". 

    L'Asef s'était appuyée sur une étude de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) portant sur l'eau au domicile de personnes habitant à proximité de puits de forage en Pennsylvanie (rendus célèbres par le documentaire Gasland), et qui montrait que "sur 17 puits, 11 étaient contaminés par des agents hautement cancérigènes: arsenic, cuivre, métaux lourds, 2-butoxyéthanol...".

    Or, selon l'AFMP, l'EPA n'a en fait "constaté aucune pollution due au gaz de schiste dans les 17 puits analysés" et conclu que les "niveaux élevés de produits polluants (arsenic, baryum, manganèse, etc)" qu'elle a observés dans 11 de ces puits sont "sans rapport avec la campagne de forages pétroliers" effectuée dans le voisinage par la société. "L'EPA a donc suspendu sa mission et recommandé aux propriétaires des puits à eaux pollués de s'équiper en filtres adéquats pour purifier cette eau", souligne le courrier envoyé à l'Asef. Un épisode qui illustre en tout cas une nouvelle fois la bataille passionnée qui continue à se jouer en France autour des gaz de schiste, un an après l'interdiction de fait de leur extraction.


     
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