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  • UN PROJET SOISSONNAIS


    Gaz de schiste : un projet Soissonnais

    Publié le 02 Juillet 2012

    SOISSONS (Aisne). Une compagnie pétrolière pourrait obtenir un permis de recherche de gaz de schiste dans un périmètre d'environ 1 000 km2 autour de Soissons.


    Le projet est dans les tuyaux depuis 2008 mais c'est seulement la semaine dernière que les membres du collectif Carmen*, mobilisés depuis un an contre l'exploitation du gaz de schiste dans le sud de l'Aisne, ont eu connaissance du « permis de Soissons ». La société pétrolière Galli Coz a, en effet, demandé un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux, sur une surface de 984 km2 (voir la carte). Le projet est déjà bien avancé puisqu'il en est entré dans sa phase 3, sur un total de 4, la dernière étant l'arrêté d'attribution du permis ou son rejet. Il a, par exemple, été accordé à Château-Thierry.

    Si tel était le cas à Soissons, la société viendrait planter sa plateforme de forage mobile dans les campagnes, afin de rechercher les traces de pétrole de schiste. C'est cette étape que le collectif Carmen veut à tout prix éviter, après les expériences américaine et canadienne, où la course à ce nouvel or noir fait rage depuis dix ans. Le bilan : des nappes phréatiques souillées, des terres contaminées, des hommes malades. Sans parler des nuisances sonores et des risques de tremblements de terre, consécutifs à l'extraction des hydrocarbures à de telles profondeurs. « C'est pour toutes ces raisons, que nous ne voulons pas que l'on vienne creuser, forer, violer, la roche-mère de notre sous-sol, Ni ici, ni ailleurs, ni aujourd'hui, ni demain », martèle le collectif. Extraction interdite Certes, on n'en est pas là. Depuis la loi de juillet 2011, adoptée sous la pression citoyenne, la technique dite de fracturation hydraulique, nécessitant beaucoup d'eau et des produits chimiques, n'est autorisée qu'à titre scientifique. L'extraction est donc interdite pour l'instant sur le sol français. Cependant, comme le font remarquer Christine Lecque et Benoît Périn, tous deux porte-parole du collectif Carmen, « il serait très étonnant que ces compagnies pétrolières investissent des millions sans avoir l'intention d'exploiter ces ressources ». Même si, à en croire le collectif, ces ressources seraient épuisées en une dizaine d'années seulement. « Nous sommes face à un choix de société : est-il raisonnable de revenir ainsi aux énergies fossiles ? » questionne Benoît Périn.

    © Isabelle BERNARD


     
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